Balance des paiements de la France Déc 2021
Mise en ligne le 8 Février 2022
Le solde des transactions courantes se creuse au 4ème trimestre 2021
Le déficit des transactions courantes se creuse à nouveau au quatrième trimestre pour atteindre 12,9 milliards d'euros, après un déficit de 5,0 milliards au trimestre précédent (données cvs-cjo). Le déficit des biens (-27,2 milliards) se creuse sous l'effet de l'alourdissement continu de la facture énergétique (-14,5 milliards au T4 2021). En revanche, l'excédent des services continue à augmenter avec un solde de +12,7 milliards au 4ème trimestre, tiré par les voyages et les prestations aux entreprises.
Le solde du compte financier enregistre des entrées nettes de capitaux à hauteur de 10,5 milliards d'euros (données brutes) au 4ème trimestre 2021. Les investissements de portefeuille affichent des entrées nettes de 110,6 milliards (contre 19,4 milliards au troisième trimestre), tandis que les prêts et emprunts enregistrent des sorties nettes à hauteur de 77,7 milliards.
Sur l'année 2021, le déficit des transactions courantes se comble partiellement à 25,8 milliards d'euros après 43,7 milliards en 2020 et 7,1 en 2019. Le déficit des biens s'est détérioré à 72,4 milliards (-59,9 milliards en 2020) en raison de la facture énergétique. En revanche, le déficit des biens hors énergie se réduit à 31,8 milliards (-35,5 en 2020 après -4,0 en 2019) et l'excédent des services s'améliore, atteignant 35,7 milliards (16,4 milliards en 2020 après 24,0 en 2019).
Le solde du compte financier enregistre des entrées nettes de capitaux à hauteur de 10,5 milliards d'euros (données brutes) au 4ème trimestre 2021. Les investissements de portefeuille affichent des entrées nettes de 110,6 milliards (contre 19,4 milliards au troisième trimestre), tandis que les prêts et emprunts enregistrent des sorties nettes à hauteur de 77,7 milliards.
Sur l'année 2021, le déficit des transactions courantes se comble partiellement à 25,8 milliards d'euros après 43,7 milliards en 2020 et 7,1 en 2019. Le déficit des biens s'est détérioré à 72,4 milliards (-59,9 milliards en 2020) en raison de la facture énergétique. En revanche, le déficit des biens hors énergie se réduit à 31,8 milliards (-35,5 en 2020 après -4,0 en 2019) et l'excédent des services s'améliore, atteignant 35,7 milliards (16,4 milliards en 2020 après 24,0 en 2019).
Soldes des transactions courantes et PIB
(en milliards d'euros et en % du PIB, CUMUL 4 TRIMESTRES,
sources : Banque de France - DGSEI, et BCE pour les données étrangères)
sources : Banque de France - DGSEI, et BCE pour les données étrangères)
2021-T3 (*) | 2021 | |||
Montant | % PIB | Montant | % PIB | |
France | -18,4 | -0,8 | -25,8 | -1,0 |
Allemagne | 259,5 | 7,4 | ||
Espagne | 11,6 | 1,0 | ||
Italie | 67,0 | 3,8 |
(*) cumul 4 trimestres
Soldes des biens et services
(Chiffres annuels ou cumul 4 trimestres, en % du PIB)
(En milliards d'euros) | déc- 2021 (a) |
T3 2021 (a) |
T4 2021 (a) |
Cumul 4 trimestres (a) |
2020 (b) |
Cumul 4 trimestres / 2020 |
Compte de transactions courantes (cvs-cjo) | -7,1 | -5,0 | -12,9 | -25,8 | -43,7 | ↑ |
Biens (1) | -10,9 | -18,8 | -27,2 | -72,4 | -59,9 | ↓ |
Energie | -5,3 | -10,0 | -14,5 | -40,6 | -24,4 | ↓ |
Biens hors énergie | -5,6 | -8,8 | -12,7 | -31,8 | -35,5 | ↑ |
Services | 3,2 | 10,5 | 12,7 | 35,7 | 16,4 | ↑ |
Services de voyages | 1,3 | 1,5 | 3,0 | 5,3 | 4,2 | ↑ |
Services de transports | 1,6 | 4,8 | 5,1 | 14,3 | -2,7 | ↑ |
Services de conseils, de R&D ou liés au commerce, fournis aux entreprises | 0,7 | 2,5 | 4,1 | 10,6 | 7,3 | ↑ |
Services divers (2) | -0,4 | 1,6 | 0,4 | 5,6 | 7,6 | ↓ |
Revenus primaires et secondaires (3) | 0,6 | 3,4 | 1,7 | 10,9 | -0,2 | ↑ |
(a) Données provisoires (b) Données du rapport annuel de 2020 (données brutes)
(1) à (3) Voir les notes méthodologiques page 2.
(1) à (3) Voir les notes méthodologiques page 2.
Source et réalisation : BANQUE DE FRANCE - DGSEI
Biens
(cvs - cjo, en milliards d'euros)
Services
(cvs - cjo, en milliards d'euros)
(En milliards d'euros) | dec. 21 (a) |
T3 2021 (a) |
T4 2021 (a) |
Cumul 4 trimestres (a) |
2020 (b) |
Compte de capital (brut) | 0,9 | 7,8 | 2,4 | 11,3 | 2,0 |
Compte financier (brut) | -3,3 | -7,0 | -10,5 | -48,7 | -52,5 |
Investissements directs | 9,7 | 2,2 | 12,2 | 22,3 | 36,0 |
- Français à l'étranger | 3,6 | 21,6 | 8,2 | 66,2 | 45,9 |
- Etrangers en France | -6,1 | 19,4 | -4,0 | 43,9 | 9,9 |
Investissements de portefeuille | -88,0 | -19,4 | -110,6 | -16,0 | -36,4 |
-Avoirs | -93,1 | 8,4 | -90,6 | 92,3 | 144,3 |
-Engagements | -5,1 | 27,8 | 20,0 | 108,3 | 180,7 |
Instruments financiers dérivés | 3,2 | 0,0 | 10,8 | 17,4 | -23,8 |
Prêts et emprunts (4) | 73,4 | -14,0 | 77,7 | -95,3 | -32,3 |
Avoirs de réserve | -1,5 | 24,1 | -0,6 | 22,8 | 4,0 |
(a) Données provisoires (b) Données du rapport annuel 2020
(4) Voir les notes méthodologiques page 2.
(4) Voir les notes méthodologiques page 2.
Notes méthodologiques sur les tableaux des pages 1 et 2
(1) Les données sur les échanges de biens sont FAB/FAB, c'est-à-dire hors frais de transport et d'assurance qui sont classés en services. Elles se composent des données d'échanges de marchandises publiées par la Direction générale des Douanes et des droits indirects d'une part, du négoce international et d'ajustements méthodologiques calculés par la Banque de France, d'autre part. Les modifications des données douanières permettent d'assurer la conformité de la balance des paiements de la France aux normes internationales édictées par le FMI et de ce fait la comparaison avec les autres pays. Le motif conceptuel de ces retraitements est de considérer qu'il y a échange international lorsqu'il y a transfert de la propriété économique, et d'assurer ainsi la cohérence avec la comptabilité nationale puisque celle-ci est également fondée sur la notion de propriété économique.
(2) Les services autres que services de voyages (tourisme et voyages professionnels, pour l'essentiel), services de transports et services de conseil, de R&D ou liés au commerce comprennent les services de fabrication, d'entretien et de réparation, de construction, d'assurance et de pension, les services financiers, les commissions pour usage de propriété intellectuelle, les services de télécommunication, d'informatique et d'information, les services personnels, culturels et relatifs aux loisirs et les services des administrations publiques.
(3) Les revenus comprennent les revenus primaires et les revenus secondaires. Les revenus primaires sont ceux qui reviennent aux agents économiques pour leur participation au processus de production (rémunération des salariés), pour la fourniture d'actifs financiers (revenus d'investissements) ou pour la location de ressources naturelles (loyers) ainsi que les impôts et subventions sur les produits et la production. Les revenus secondaires correspondent aux opérations de répartition non liées aux moyens de production (contributions budgétaires aux institutions européennes, envois de fonds...).
(4) Les « Autres investissements » (prêts et emprunts) composent une rubrique du compte financier qui englobe toutes les opérations sur les actifs et passifs financiers vis-à-vis des non-résidents qui ne relèvent ni des investissements directs, ni des investissements de portefeuille, ni des instruments financiers dérivés, ni des avoirs de réserve. En pratique, cela recouvre, pour l'essentiel, les dépôts auprès des banques, ainsi que les opérations de prêts et emprunts, entre banques le plus souvent, mais aussi effectuées par des sociétés d'assurances, des entreprises, et des fonds d'investissement de toute nature.
(2) Les services autres que services de voyages (tourisme et voyages professionnels, pour l'essentiel), services de transports et services de conseil, de R&D ou liés au commerce comprennent les services de fabrication, d'entretien et de réparation, de construction, d'assurance et de pension, les services financiers, les commissions pour usage de propriété intellectuelle, les services de télécommunication, d'informatique et d'information, les services personnels, culturels et relatifs aux loisirs et les services des administrations publiques.
(3) Les revenus comprennent les revenus primaires et les revenus secondaires. Les revenus primaires sont ceux qui reviennent aux agents économiques pour leur participation au processus de production (rémunération des salariés), pour la fourniture d'actifs financiers (revenus d'investissements) ou pour la location de ressources naturelles (loyers) ainsi que les impôts et subventions sur les produits et la production. Les revenus secondaires correspondent aux opérations de répartition non liées aux moyens de production (contributions budgétaires aux institutions européennes, envois de fonds...).
(4) Les « Autres investissements » (prêts et emprunts) composent une rubrique du compte financier qui englobe toutes les opérations sur les actifs et passifs financiers vis-à-vis des non-résidents qui ne relèvent ni des investissements directs, ni des investissements de portefeuille, ni des instruments financiers dérivés, ni des avoirs de réserve. En pratique, cela recouvre, pour l'essentiel, les dépôts auprès des banques, ainsi que les opérations de prêts et emprunts, entre banques le plus souvent, mais aussi effectuées par des sociétés d'assurances, des entreprises, et des fonds d'investissement de toute nature.
La Banque de France met à disposition sur son site internet une note méthodologique détaillée sur la balance des paiements et la position extérieure et des éclairages sur les thèmes :
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Mise à jour le 7 Février 2022