Responsabilité sociale et environnementale
À travers sa démarche RSE, la Banque de France intègre les enjeux du développement durable à la fois dans sa stratégie et dans son fonctionnement en tant qu’entreprise.
La Banque de France a été l’une des premières institutions publiques françaises à se doter d’une démarche RSE, initialement favorisée par la corrélation de ses missions (éducation du public, bon financement de l’économie,…). Depuis 2021, la Banque de France a recentré sa stratégie RSE sur ses actions en tant qu’entreprise selon quatre axes :
Pour aller plus loin
Dans le prolongement de l’attention que nous portons depuis 2008 à notre empreinte environnementale, nous nous engageons à :
Nous agissons pour réduire nos émissions de GES (gaz à effets de serre), en fixant des objectifs cibles à 2024 et 2030. Cette action ambitieuse passe par la poursuite de l’effort de réduction entamé depuis 2014. Le prochain jalon à 2025 porte sur une réduction des émissions de GES d’au moins 25 % par rapport à 2019 sur un périmètre comprenant à ce stade les énergies, les déplacements professionnels et domicile – travail, les déchets et les émissions fugitives liées aux fuites de gaz frigorigènes des systèmes de climatisation (périmètre de déclaration).
Elle repose également sur une stratégie climat cohérente avec l’Accord de Paris en actionnant tous les leviers d’action possibles, dont la définition en cours d’une trajectoire bas carbone avec le jalon moyen terme 2030. Elle intègre par ailleurs le développement de nouveaux outils nécessaires au pilotage robuste et granulaire de ces dimensions.
Nous sommes engagés à contribuer au plan national de sobriété énergétique avec une feuille de route et des objectifs concrets de réduction de notre consommation d’énergie. Cette démarche passe également par la sensibilisation de nos collaborateurs par des formations, ateliers et outils. Dans le cadre de notre démarche de sobriété numérique, nos collaborateurs disposent d’un profil numérique individuel leur permettant de suivre la consommation des services numériques utilisés : messagerie, impressions, équipements. Cette démarche implique également de maîtriser l’empreinte environnementale de notre système d’information et d’adopter des pratiques de durabilité dans la réalisation de nos applications.
Taux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2023 par rapport à 2019 sur périmètre de déclaration
en teqCO₂ en 2023, bilan des émissions de gaz à effet de serre de la Banque de France
collaborateurs formés aux enjeux climatiques en 2024
utilisateurs du Profil numérique à fin 2024 (collaborateurs et prestataires externes)
Nous nous engageons à :
Nous avons atteint notre objectif de 35 % de femmes à des postes à responsabilité et sommes allés au-delà, avec un taux de 38.2% enregistré fin 2024 et nous continuons à œuvrer à la réduction des différences salariales. Le gouvernement de la Banque de France se fixe également l’objectif d’un taux minimal de féminisation du Comité de direction de 40 % en 2024, soit quatre ans avant l’obligation légale. Par ailleurs, nous nous engageons à maintenir à au moins 6 % le taux d’emploi de travailleurs en situation de handicap.
Alors que les compétences nécessaires aux besoins des métiers évoluent, nous avons négocié avec les partenaires sociaux un accord sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP), articulé avec un accord d’entreprise sur la formation et le développement des compétences, qui enrichit et complète le cadre législatif.
Concernant l’environnement de travail, nous avons signé des accords favorisant le télétravail, ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie familiale. Nous encourageons les démarches participatives, notamment autour de projets visant à réduire l’empreinte environnementale. Des challenges internes et des développements de projets innovants menés en intrapreneuriat permettent de donner vie à ces projets (ex. : jardins laboratoires, sobriété numérique, valorisation du broyat des billets de Banque, ressourcerie…).
de femmes occupaient un poste de direction à la Banque de France à fin 2024 (en hausse), contre 23 % en 2017
Note globale de l’index égalité professionnelle Femmes / Hommes de la Banque de France en 2024. Elle était de 88/100 en moyenne pour les entreprises françaises de plus de 50 salariés
Plus de 80% des salariés Banque de France ont signé une convention de télétravail
Taux d’emploi direct de travailleurs en situation de handicap en 2024
Deux objectifs prioritaires sont définis pour 2025 :
En tant que mécène responsable, la Banque de France conçoit le mécénat comme un levier pour servir l’intérêt général, dans trois domaines d’action :
Nous agissons pour la préservation et l’enrichissement du patrimoine historique de la Banque de France (bâtiments présentant un intérêt, collections) et son ouverture au plus grand nombre (journées du patrimoine, expositions, organisation de concerts), ainsi que la valorisation du patrimoine culturel en lien avec l’histoire de l’Institution, ses personnages clés et l’histoire économique et monétaire de la France.
L’insertion sociale des populations vulnérables et le développement socio-économique des territoires en partenariat avec les acteurs associatifs locaux d’intérêt général, les partenaires économiques et les acteurs du secteur de l’économie sociale et solidaire est au cœur de notre politique de mécénat.
Nous soutenons les actions de mécénat autour de la préservation de l’environnement et de la nature, et l’accompagnement de la transition climatique.
Le mécénat peut s’exercer selon différents formats, au niveau national ou régional :
actions de solidarité individuelles ont été entreprises par nos collaborateurs en 2024
actions de mécénat ont été réalisées depuis 2021
Nous visons l’exemplarité dans nos investissements et nos achats, en impliquant l’ensemble de nos métiers et collaborateurs. Nous nous engageons à :
En matière d’investissements, nous poursuivons le renforcement de notre démarche d’investisseur responsable (IR) pour les portefeuilles d’actifs adossés aux fonds propres et les engagements de retraites qui sont sous la pleine responsabilité de la Banque de France.
Nous poursuivons également notre politique d’achats responsables. Elle repose sur la volonté d’accompagner les fournisseurs à s’engager en particulier dans la réduction de leur empreinte carbone. Ainsi, 250 fournisseurs de la Banque de France ont signé la Charte d’achats responsables. Par ailleurs, à fin 2024, 95 % des procédures d’achat intégraient les aspects environnementaux et sociétaux sous forme de critères et de clauses.
La publication du SPASER, en janvier 2024, manifeste la volonté d’action de la Banque de France, dans le cadre de son processus d’achat, en faveur de la transition écologique, de l’insertion professionnelle, de l’éthique professionnelle et de la résilience des entreprises.
À cette fin, le SPASER fixe une feuille de route pour les trois prochaines années, notamment par l’intégration de critères de performance environnementale dans les marchés, de clauses à caractère social dans les contrats et d’objectifs de recours à des produits issus de l’économie circulaire.
Le schéma met également l’accent sur la formation des acheteurs et des prescripteurs sur ces thématiques désormais centrales dans l’acte d’achat mais qui requièrent bien souvent des compétences spécifiques. Il vient enfin utilement compléter la Charte des achats responsables déjà publiée par la Banque de France en 2019.
Ainsi, c’est une palette beaucoup plus large de leviers de performance qui va être exploitée afin de valoriser les actions de la Banque en matière de responsabilité sociale et environnementale, mais aussi de tenir compte des actions des entreprises, notamment celles portant sur la maîtrise et la réduction de leur empreinte environnementale.
Enfin, nous menons une démarche innovante d’intégration de critères extra-financiers dans ses choix d’investissements internes (projets informatiques, immobiliers ou industriels). Sa finalité est de mieux apprécier l’ensemble de leurs impacts.
Les avantages de cette démarche sont multiples :
Le résultat est une intégration de l’analyse extra-financière dans la gouvernance des investissements opérationnels de la Banque de France en complément de l’approche financière.
Nous assurons également ainsi la bonne intégration dans nos projets informatiques des enjeux de sobriété numérique et d’écoconception.
la poche « obligations d’entreprise » du portefeuille dédié aux engagements de retraite est alignée à 2°C, avec l’objectif d’aligner la poche sur une trajectoire de température de 1,5°C d’ici fin 2026.
les poches « actions » des portefeuilles dédiés aux fonds propres et aux engagements de retraite sont alignés à une température de 1.5°C depuis fin 2023
Mise à jour le 7 Avril 2025