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Aide et foire aux questions

Cette nouvelle édition du rapport annuel est l’occasion de revenir sur l’année exceptionnelle qu’a été 2023 pour l’épargne réglementée. La collecte a atteint un niveau inégalé depuis plus de dix ans, à 61,4 milliards d’euros, bien au-dessus du dernier pic à 54,9 milliards en 2012. Sur les deux principaux livrets, elle se situe à des records historiques : 36 milliards sur le seul livret A, et 16,6 milliards pour le LEP, « champion olympique » en termes de progression, avec un quasi triplement de la collecte nette par rapport à 2022.

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Les portefeuilles électroniques (digital wallets) permettent de confier à un tiers de confiance les informations de la carte de paiement ou les coordonnées bancaires.

Aujourd’hui, la plupart des grands e-commerçants proposent l’enregistrement des coordonnées de la carte de paiement afin de faciliter les paiements par leurs clients, ce qui revient à constituer autant de wallets dits commerçants (non liés à l’émetteur de la carte). De plus, les géants du numérique ont profité de l’accroissement de l’utilisation des smartphones pour proposer le même modèle de portefeuille électronique pour les paiements dits « de proximité », c’est-à-dire dans les commerces physiques sur un terminal de paiement électronique. Ces applications proposent de dématérialiser la carte de paiement afin de la stocker sur un téléphone portable, et ainsi transformer le smartphone en carte de paiement. Les cartes sont « tokenisées » : le numéro de la carte est transformé en token, la liste des correspondances entre numéros de cartes de paiement et tokens étant conservée par un prestataire de services. Ce token est enregistré dans un environnement sécurisé du smartphone physique (secure element) ou logiciel (host card emulation). Grâce à ces dispositifs de sécurité, il est plus difficile d’utiliser la carte de paiement à l’insu de l’utilisateur. Outre la tokenisation, les portefeuilles électroniques sur mobile reposent sur le développement du « sans contact » pour les paiements par carte et l’équipement des smartphones avec la technologie NFC (Near Field Communication).

D’autres applications de paiement mobile se sont développées à l’initiative de nouveaux acteurs ou des banques commerciales. Ces applications proposent généralement un portefeuille électronique et une solution de paiement entre particuliers. Cette dernière s’appuie sur le numéro de téléphone des utilisateurs en remplacement des coordonnées bancaires pour les virements (proxies). Si plusieurs solutions de ce type rencontrent un succès modéré en France (Paylib, Lydia, etc.), elles peuvent être très largement adoptées par les utilisateurs. En Suède, la solution Swish est utilisée par 70 % des citoyens du pays. Aux Pays-Bas, la solution iDEAL est utilisée par 10 millions de personnes. Les solutions Blik (Pologne) et Bizum (Espagne) rencontrent également un fort succès.

Le Request-to-pay (RTP) consiste en un service de messagerie permettant de transmettre une créance accompagnée d’une demande de paiement, et de recueillir l’accord (ou non) du débiteur, sur la base duquel le paiement pourra ensuite être initié le cas échéant. Il s’inscrit dans l’évolution du paysage des paiements des dernières années : développement de l’usage des paiements SEPA, économie numérique, dématérialisation de la chaîne de facturation-paiement.

L’open payment est un concept qui permet l’utilisation de cartes de paiement sans contact, de smartphones ou encore de montres connectées pour payer et accéder à des services de mobilité. La carte bancaire ou le portefeuille électronique deviennent ici la carte de transport, apportant une meilleure expérience utilisateur de par l’absence du besoin de se rendre à un guichet ou à une borne pour acheter un titre de transport.  Les avantages principaux pour les usagers sont la simplicité d’utilisation de ce service et la garantie du meilleur tarif en fonction de leur consommation réelle. L’open payment est un sous-ensemble d’un concept plus large, appelé « account-based ticketing », qui permet aux clients de numériser simplement un jeton sécurisé, lié à un compte dans le back-office du système, pour acheter un ticket et effectuer un trajet.

Le monde des paiements est en permanente évolution et l’essor des nouvelles technologies joue un rôle majeur dans le renouvellement de l’offre de services et dans la transformation des habitudes des utilisateurs. À l’heure actuelle, plusieurs innovations présentent un potentiel important pour le secteur des paiements.

La blockchain et les technologies de registre distribué permettent d’imaginer de nouveaux modes de gouvernance et de traitement des opérations, par exemple en lien avec la conception de monnaies numériques. Les nouvelles méthodes d’identification et d’authentification numériques peuvent avoir un impact positif sur la fluidité des parcours utilisateurs et le renforcement de la sécurité des paiements à distance. Le partage de données et l’intelligence artificielle offrent déjà des cas d’usage intéressants dans le domaine des paiements, notamment dans le cadre de la lutte contre la fraude. Enfin, l’Internet des objets pourrait à terme entrainer une automatisation croissante des paiements, ce qui pose dès aujourd’hui un certain nombre de questions techniques et juridiques.

Le RTP n’étant pas un service de paiement, sa fourniture n’est pas réservée aux prestataires de services de paiement agréés auprès des autorités de supervision. Afin de s’assurer de la fiabilité des prestataires, ces derniers doivent cependant être homologués et respecter les règles définies par le Conseil européen des paiements (European Payments Council – EPC).

Les agrégateurs de comptes mettent à la disposition de leurs clients une interface offrant une vision consolidée de leurs compte(s) de paiement détenus dans un ou de plusieurs établissements. Les agrégateurs de comptes bénéficient d’un cadre juridique depuis la deuxième directive sur les services de paiement [lien vers la directive]. Ils reçoivent notamment un agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) pour pouvoir exercer leurs activités, qui sont par ailleurs soumises au contrôle de l’Autorité.

Oui. La DSP2 impose à ces établissements de prendre des mesures de sécurité pour garantir la protection des données personnelles des utilisateurs. L’ACPR ne délivre des agréments que lorsque les agrégateurs apportent toutes les garanties de sécurité. Elle est aidée dans cette tâche par les services de la Banque de France en charge de la surveillance des moyens de paiements scripturaux qui réalisent un bilan sur la sécurité des infrastructures techniques de ces établissements.

La DSP2 et le règlement délégué relatif à l’authentification forte prévoient que l’utilisateur doit procéder à une authentification forte au moins tous les 90 jours pour que l’agrégateur puisse accéder à ses données de comptes de paiement. En France, pour la clientèle de particuliers, de nombreux établissements accordent aux agrégateurs de comptes ce délai de 90 jours et n’imposent pas d’authentification plus fréquente. 

Ainsi, au-delà de 90 jours, si vous n’avez pas renouvelé votre authentification, le prestataire ne peut plus accéder à vos données de comptes.

En outre, à tout moment, vous pouvez résilier le service auprès du prestataire. Ce dernier est alors tenu par la réglementation de ne plus accéder à vos données de comptes.

Enfin, en cas de suspicion d’accès non autorisé, l’utilisateur peut demander à son établissement teneur de compte de révoquer les droits du prestataire.

Les initiateurs de paiement permettent aux utilisateurs d’effectuer des paiements sans passer par leur espace de banque en ligne grâce à l’interface fournie par les initiateurs et sans avoir à remplir les coordonnées du bénéficiaire. Ils permettent notamment de réaliser un paiement sur Internet auprès d’un commerçant. La DSP2 a donné un cadre juridique aux initiateurs de paiement qui reçoivent un agrément de l’ACPR.