Cette évolution s’explique par le passage du solde des échanges de biens d’un excédent de 366 milliards d’euros à un déficit de 38 milliards et, dans une moindre mesure, par une diminution de l’excédent au titre du revenu primaire (de 64 milliards à 7 milliards). Ces évolutions ont été partiellement contrebalancées par une hausse de l’excédent au titre des services (de 77 milliards d’euros à 105 milliards) et par une diminution du déficit au titre du revenu secondaire (de 165 milliards à 162 milliards).
L’accroissement de l’excédent au titre des services a principalement résulté d’une hausse des excédents au titre des services liés aux voyages (de 13 milliards d’euros à 46 milliards), des services de télécommunication, d’informatique et d’information (de 121 milliards à 144 milliards), et des services de transport (de 9 milliards à 25 milliards), tandis qu’une augmentation du déficit a été enregistrée au titre des autres services aux entreprises (de 43 milliards à 80 milliards) et des autres services (de 30 milliards à 39 milliards).
La diminution de l’excédent au titre du revenu primaire a principalement résulté de la hausse du déficit au titre des revenus des investissements de portefeuille en actions (de 63 milliards d’euros à 95 milliards), d’une diminution de l’excédent au titre des revenus d’investissements directs (de 34 milliards à 15 milliards) et d’un passage du solde des autres revenus primaire d'un excédent de 9 milliards à un déficit de 0,3 milliard, ce dernier étant principalement lié à une augmentation des paiements à des institutions de l’UE.
