Balance des paiements trimestrielle et position extérieure globale de la zone euro (quatrième trimestre 2022)

Le compte des transactions courantes a affiché un déficit de 137 milliards d’euros (1,0 % du PIB de la zone euro) en 2022, après un excédent de 285 milliards (2,3 % du PIB) un an auparavant.
S’agissant des contreparties géographiques, les déficits bilatéraux des transactions courantes les plus importants ont été enregistrés vis-à-vis de la Chine (170 milliards d’euros) et de la Russie (79 milliards) et les excédents les plus importants ont été constatés vis-à-vis du Royaume-Uni (137 milliards) et de la Suisse (72 milliards).
Fin 2022, la position extérieure globale affichait des actifs nets de 265 milliards d’euros (2,0 % du PIB de la zone euro).
À la fin du quatrième trimestre 2022, les actifs financiers de la zone euro vis-à-vis de la Russie représentaient 308 milliards d’euros (0,9 % de la position extérieure de la zone euro), soit une baisse de 21 % depuis la fin du trimestre précédent.

Mise en ligne le 6 Avril 2023

Compte des transactions courantes

Le compte des transactions courantes de la zone euro a enregistré un déficit de 137 milliards d’euros (1,0 % du PIB de la zone) en 2022, après avoir enregistré un excédent de 285 milliards (2,3 % du PIB) en 2021 (tableau 1). Cette évolution s’explique principalement par le solde des échanges de biens, qui est passé d’un excédent de 279 milliards d’euros à un déficit de 85 milliards et, dans une moindre mesure, par le solde du revenu primaire, qui est passé d’un excédent de 65 milliards à un déficit de 10 milliards. De plus, le déficit du revenu secondaire a légèrement augmenté, passant de 158 milliards d’euros à 161 milliards. Ces évolutions ont été légèrement contrebalancées par une hausse de l’excédent au titre des services (de 99 milliards d’euros à 119 milliards).

L’accroissement de l’excédent au titre des services en 2022 a principalement résulté d’une hausse des excédents au titre des services liés aux voyages (de 24 milliards d’euros à 53 milliards), des services de télécommunication, d’informatique et d’information (de 129 milliards à 145 milliards), et des services de transport (de 14 milliards à 24 milliards), tandis qu’une hausse des déficits a été enregistrée au titre des autres services aux entreprises (de 46 milliards à 65 milliards) et des autres services (de 28 milliards à 47 milliards).

Le passage du solde du revenu primaire d’un excédent à un déficit a principalement résulté d’une diminution de l’excédent au titre des revenus d’investissements directs (de 41 milliards d’euros à 4 milliards), d’un accroissement du déficit au titre des revenus des investissements de portefeuille en actions (de 72 milliards à 98 milliards) et d’un recul de l’excédent au titre des autres revenus primaires (de 8 milliards à 0,1 milliard), ce dernier étant principalement lié à une augmentation des paiements à des institutions de l’UE.
 

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Mise à jour le 23 Septembre 2023