Pour avril, les entreprises anticipent une nouvelle progression dans l’industrie et les services, et un repli dans le bâtiment.
La détente sur les difficultés d’approvisionnement se poursuit dans le bâtiment (20 % des entreprises les mentionnent en mars, après 24 % en février) et dans l’industrie où 30 % des chefs d’entreprise les mentionnent (après 33 % en février). Les prix des matières premières sont jugés stables en mars. Les chefs d’entreprise indiquent également un ralentissement de leurs prix de vente des produits finis, sauf dans l’agro‑alimentaire où la hausse des prix reste élevée. Les difficultés de recrutement restent stables et concernent environ la moitié des entreprises (52 %).
Notre indicateur d’incertitude est inchangé dans les trois grands secteurs par rapport au mois précédent, à des niveaux encore élevés par rapport à ceux qui prévalaient avant 2020. La situation de trésorerie se redresse pour le deuxième mois consécutif dans l’industrie tandis qu’elle se dégrade dans les services.
Concernant les conséquences de la situation énergétique, l’opinion remontée par les chefs d’entreprise se stabilise, 29 % d’entre eux indiquent un impact sur leur activité au cours des trois prochains mois (après 29 % en février et 33 % en décembre) ; dans l’industrie, cette proportion continue de décroître (32 %, contre 40 % en décembre).
Sur la base des résultats de l’enquête, complétés par d’autres indicateurs, nous estimons que la progression du PIB au premier trimestre 2023 s’établirait autour de + 0,2 % par rapport au trimestre précédent. Cette révision en hausse s’explique par des évolutions favorables des indices de production industrielle pour février et de production dans les services pour janvier, publiés par l’Insee.