Utilisés par les 349 millions de personnes habitant les vingt pays de la zone euro, les billets en euros sont, depuis 2002, un symbole puissant de l’intégration européenne. Il existe sept dénominations (ou coupures) allant de 5 à 500 euros, aux couleurs inspirées des sept couleurs de l’arc-en-ciel. Chaque billet représente une période de l’histoire de la culture européenne (gothique, Renaissance, architecture du xixe siècle, etc.). Au recto, un portail illustre l’ouverture de l’Europe sur le monde et, au verso, un pont symbolise le lien qui unit les peuples d’Europe. Les étoiles évoquent le drapeau européen. Sur les billets de la deuxième série (mise en circulation progressivement, dénomination par dénomination, entre 2013 et 2019) figure aussi un portrait de la princesse Europe, personnage de la mythologie grecque qui a donné son nom au continent européen. En 2016, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d’arrêter l’émission du billet de 500 euros (à noter : les coupures de 500 euros en circulation peuvent continuer à être utilisées).
Les billets sont produits par les banques centrales nationales de l’Eurosystème, en fonction des besoins de la zone euro. La Banque de France, premier fabricant public de billets de la zone euro, dispose dans le Puy-de-Dôme d’une filiale qui fabrique le papier nécessaire à l’impression des billets et d’une imprimerie qui a produit près d’un milliard de billets en 2023.
La Banque de France est garante de la fiabilité et de la qualité des billets circulant en France. Elle effectue un tri systématique des billets qui reviennent à ses guichets : elle les authentifie et retire de la circulation ceux qui ne sont plus valides. Toutes coupures confondues, environ 12 % des billets reçus sont remplacés à l’issue de ce tri. Les billets de 5, 10 et 20 euros de la nouvelle série Europe sont recouverts d’un vernis de protection pour augmenter leur durée de vie.
Quelques chiffres