Les difficultés d’approvisionnement se replient de nouveau dans l’industrie (43 % des entreprises industrielles le mentionnent en octobre, après 48 % en septembre) et évoluent peu dans le bâtiment (41 %, après 40 %). On observe un ralentissement de la hausse des prix des produits finis. Les difficultés de recrutement s’atténuent légèrement (indiquées par 55 % des répondants, après 58 % en septembre).
Pour le mois d’octobre, notre indicateur d’incertitude progresse dans les services et demeure à des niveaux toujours élevés dans l’industrie et le bâtiment. La situation de trésorerie des entreprises se dégrade à nouveau dans l’industrie et à un moindre degré dans les services.
Interrogées pour la première fois sur les conséquences de la situation énergétique, 25 % des entreprises indiquent que leur activité du mois passé a été touchée, dont 7 % fortement. Pour les trois prochains mois, près de quatre entreprises sur dix s’attendent à un impact (faible ou fort) sur leur activité. S’agissant de l’impact sur leurs marges dans les trois prochains mois, il concerne deux entreprises sur trois dans le bâtiment et l’industrie manufacturière, et près d’une entreprise sur deux dans les services marchands.
En tenant compte par ailleurs des secteurs non (ou moins) bien couverts par l’enquête, comme l’énergie, le commerce et les transports, plus affectés par le blocage des raffineries et les pénuries de carburant en octobre, les premières indications suggèrent que la croissance du PIB serait très légèrement positive au quatrième trimestre.