Les difficultés d’approvisionnement se replient de nouveau dans l’industrie (41 % des entreprises industrielles les mentionnent en novembre, après 43 % en octobre) et dans le bâtiment (36 %, après 41 %). La hausse des prix des produits finis se poursuit au même rythme soutenu. Les difficultés de recrutement s’atténuent légèrement (indiquées par 53 % des répondants, après 55 % en octobre).
Notre indicateur d’incertitude diminue légèrement dans les services, mais progresse dans le bâtiment et demeure à des niveaux toujours élevés dans l’industrie. La situation de trésorerie des entreprises se stabilise à un niveau jugé dégradé dans l’industrie, et légèrement au-dessous de sa moyenne dans les services.
Concernant les conséquences de la situation énergétique, 24 % des entreprises indiquent que leur activité du mois passé a été affectée, dont 6 % fortement. Pour les trois prochains mois, 35 % des entreprises s’attendent à un impact (faible ou fort) sur leur activité (42 % dans l’industrie). S’agissant de l’impact sur leurs marges dans les trois prochains mois, il concerne deux entreprises sur trois dans le bâtiment et l’industrie manufacturière, et près d’une entreprise sur deux dans les services marchands.
Sur la base des résultats de l’enquête, complétés par d’autres indicateurs, nous estimons que le PIB serait en légère hausse en novembre et quasi stable en décembre. La progression du PIB pour le quatrième trimestre 2022 s’établirait ainsi autour de + 0,1 % par rapport au trimestre précédent, en cohérence avec notre projection à trois ans pour l’économie française.