En revanche, – premier fait notable – les frais de tenue de compte actif et les virements en agence, qui affichaient des augmentations marginales lors de l’étude portant sur des tarifs non pondérés de février dernier, font apparaître, avec des moyennes tarifaires pondérées, des hausses plus conséquentes, montrant que ces évolutions sont le fait d’acteurs ayant des parts de marché très importantes. Second fait notable, pour la première fois depuis la création de l’Observatoire des tarifs bancaires (OTB), le tarif des cartes de paiement à débit immédiat, en hausse constante chaque année, a fini par rejoindre celui des cartes de paiement à débit différé.
L’Observatoire des tarifs bancaires a également choisi de présenter cette année une étude approfondie des offres groupées de services (OGS) qui développe une analyse minutieuse des différentes stratégies commerciales des établissements de crédit ainsi que les principaux tarifs de ces OGS.
Enfin, dans son chapitre « Quoi de neuf », l’OTB a choisi de mettre en avant les virements instantanés, qui se sont maintenant développés dans l’offre de tous les réseaux bancaires ainsi que les services associés aux cartes bancaires qui, grâce à l’innovation bancaire, se sont considérablement enrichis aux cours des dernières années, en particulier pour renforcer la sécurité des achats par internet.
Ce rapport de l’OTB est publié, comme les précédents, en application de la loi de régulation bancaire et financière du 22 octobre 2010 qui a confié au Comité consultatif du secteur financier (CCSF) la mission de suivre, au travers de l’Observatoire constitué en son sein, l’évolution des tarifs bancaires afin que les tendances de ces tarifs puissent être évaluées sur des bases solides et consensuelles.
Composé à parité de représentants des établissements de crédit et des associations de consommateurs, l’Observatoire s’appuie, pour la collecte et le traitement des données tarifaires, sur un cabinet indépendant, Sémaphore Conseil et il bénéficie également du concours de la Banque de France, des Instituts d’émission d’outre-mer (IEDOM et IEOM), ainsi que de la direction générale du Trésor et de l’Insee.
L’Observatoire borne son analyse à des constats relatifs aux évolutions tarifaires, sans appréciation ni jugement sur ces évolutions. Mes remerciements s’adressent à tous les membres de l’Observatoire et au Secrétariat général du CCSF qui a élaboré ce présent rapport et diligenté les travaux.