Selon l’enquête d’octobre 2024 sur la distribution du crédit bancaire, les banques ont fait état de critères d’octroi –les directives internes des banques ou leurs critères d’approbation des prêts – inchangés pour les prêts ou les lignes de crédit aux entreprises au troisième trimestre 2024 (pourcentage net de banques ressortant à 0 % ; graphique 1). Les banques ont également déclaré un nouvel assouplissement net de leurs critères d’octroi pour les prêts au logement accordés aux ménages (pourcentage net de – 3 %), tandis que les critères d’octroi pour les crédits à la consommation et les autres prêts aux ménages se sont de nouveau durcis (pourcentage net de 6 %). En ce qui concerne les entreprises, le pourcentage net s’est avéré plus faible qu’attendu par les banques au cours de la précédente campagne d’enquête, bien que les perceptions des risques induisent toujours un léger effet de durcissement. Pour les ménages, les critères d’octroi se sont assouplis légèrement plus qu’attendu pour les prêts au logement, en raison principalement de la concurrence entre banques, et ils se sont durcis davantage qu’attendu pour les crédits à la consommation, en raison principalement de risques perçus supplémentaires. Pour le quatrième trimestre 2024, les banques prévoient un durcissement net des critères d’octroi pour les prêts aux entreprises et pour les crédits à la consommation, tandis que ceux appliqués aux prêts au logement devraient s’assouplir.
Les modalités et conditions générales des banques – qui sont définies dans les contrats de prêt – ont été assouplies fortement pour les prêts au logement et légèrement pour les prêts aux entreprises, tandis qu’un durcissement modéré a été observé pour les crédits à la consommation. Les taux d’intérêt débiteurs et les marges sur les prêts moyens sont les principaux déterminants de l’assouplissement net pour les prêts aux entreprises et les prêts au logement, tandis que le durcissement des modalités et conditions d’octroi des crédits à la consommation s’explique principalement par les marges sur les prêts plus risqués et les prêts moyens.